Kerebé : Différence entre versions

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Version du 11 décembre 2015 à 17:49

La Kerebé est une religion largement pratiquée dans la culture delgènorienne. Elle a à peu près la même importance que l'Alcantrisme. Ce culte est issu de la réunion d'un certain nombre de croyances éclectiques liées aux éléments primaires (feu, eau, terre, air). Au cours du VIe siècle avant l'unification de l'Elgarodie, le Delgènor a commencé à étendre son influence culturelle et politique sur ses voisins. Lors de cette phase d'extension de nombreuses spécificités culturelles ont été intégrées à la culture delgènorienne. La Kerebé est née de cette rencontre des cultures.

La Kerebé se base sur la vénération des éléments primaires comme source de toute force et de toute vie. Selon les régions et les croyances locales, le culte peut s'attacher plus spécifiquement à un élément ou un autre.

Le culte attribue à chaque moment de la journée un élément: l'aube est liée à l'eau, la journée au feu, le crépuscule à l'air et la nuit à la terre. Chaque élément a des rituels propres. La plupart sont de petites cérémonies individuelles que chacun accomplit au fil de la journée. Si cette religion n'a pas de rites hebdomadaires, elle comporte quatre cérémonies plus importantes qui ont lieu aux équinoxes et aux solstices.

Le clergé se caractérise par une structure relativement linéaire. Dans chaque ville ou village on trouve un certain nombre de prêtres officiant lors des quatre cérémonies annuelles et se chargeant de l'accompagnement des fidèles au quotidien. Les prêtes exercent parfois une activité annexe souvent en rapport avec l'enseignement. Ces prêtres locaux n'ont pas de hiérarchie entre eux.

Le monastère des Éléments se trouve au centre des Delgades. C'est ici que vivent les ainés du culte chargés de maintenir la tradition et de veiller au bon déroulement des cérémonies majeures au sein des villes importantes des différents pays.

La particularité de la Kerebé réside dans la forme des lieux de cultes qui sont systématiquement à ciel ouvert. Les cérémonies, avant tout centrées sur des rituels individuels, expliquent le fait qu'aucun lieu de culte fermé n'ait vu le jour. Dans les régions qui pratiquent cette religion, chaque ville possède une place dévolue au culte. Cette place peut prendre plusieurs formes: carrée ou circulaire ; petite ou grande selon la taille de la localité ; plate ou en pente avec des gradins. Le seul élément commun est la présence de quatre piliers représentant chacun un élément primordial et d'un autel central utilisé lors des rassemblements. Selon la région cette place peut être utilisée pour d'autres événements tout au long de l'année.